Parler constamment des rêves est vu comme quelque chose de démodé.
Mon dernier spectacle de Clown avait tout un set pour parler des rêves. Je me souviens très bien de la tête que les gens font quand nous parlons de sujet délicat.

On n’a pas le droit de rêver. On n’a pas le droit d’essayer de réaliser nos rêves.
Personne n’est incité tous les jours, à l’école, dans la vie, dans la famille à écouter son cœur et se diriger vers l’épanouissement personnel. C’est même un sujet tabou.
Cependant, les gens qui nous entourent sont des spécialistes lorsqu’il s’agit de détruire nos aspirations et nos objectifs. Mère, père, amis proches…
La vérité est que personne n’est dans notre cœur pour savoir ce qui nous ferait vraiment du bien.
On rencontre une multitude d’excuses et de personnes frustrées qui passent leur vie à cacher leurs vraies envies. C’est exactement là que j’entre en scène.
Quelqu’un comme moi, prêt à tout pour retrouver son bonheur en faisant ce que j’aime est encore ce que nous pouvons appeler « l’espoir dans l’humanité ».
Je ne suis pas le seul à me battre pour réaliser mes rêves. Je ne suis pas le seul à vouloir changer le monde dans mon entourage. Heureusement d’ailleurs !
Mais en comparaison numérique, ceux qui partagent le malheur sont plus nombreux que ceux qui partagent le bonheur.
Nous avons besoin d’exemples pour pouvoir comprendre qu’il existe d’autres façons de faire et de voir la même chose. Il n’y a aucun problème à suivre un chemin classique. Avoir un boulot alimentaire, cogiter à avoir une maison, une famille, une voiture…
On a le droit de vouloir être comme tout le monde. Le problème ici, est qu’on dirait qu’être différent pose toujours un problème. Et là, les choses deviennent plus difficiles.

En étant intermittent du spectacle, c’est super dur pour moi de réussir à louer une maison à mon nom.
En tant qu’artiste, si je cogite à faire un prêt pour développer un projet, c’est un combat perdu.
Je n’ai pas besoin de le dire (mais je le dis quand même): la vie en société et la vie bureaucratique sont beaucoup plus simples avec un CDI.
Plusieurs personnes me demandent comment vivre son rêve, comment vivre de sa passion. Je réponds régulièrement :
« Tu ne vivras pas, tu survivras.
– Mais si c’est si dur, pourquoi continuer ?
– Parce que l’amour est inexplicable et j’aime mon métier ».

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